
Jocelyn Allan
Née à Birmingham, Royaume-Uni, en 1988, je suis une artiste qui travaille principalement avec la photographie, le texte et la performance.
J’ai réalisé mon premier projet d’autoportraits en 2010 et, depuis , j’utilise surtout ma propre image dans mes œuvres personnelles. Les thèmes que j’explore souvent sont la maternité, la santé mentale, l’identité, la représentation, ainsi que les jeux de dissimulation et de révélation. Ma pratique est pour moi très thérapeutique : elle m’aide à accepter qui je suis tout en développant ma confiance. Elle me permet aussi de mettre de l'ordre dans mes pensées et mes émotions, ainsi qu’à documenter ma vie.Véronique Béland
Originaire du Québec (Canada), Véronique Béland vit et travaille en France depuis 2010, où elle a été diplômée du Studio national des arts contemporains Le Fresnoy en 2012. Elle est également titulaire d’une maîtrise en arts visuels et médiatiques de l’Université du Québec à Montréal.
Sa pratique artistique, qui gravite entre les arts médiatiques et la littérature, explore à la fois la machine autonome en tant qu’entité créatrice et les phénomènes insaisissables à échelle humaine. En s’appuyant sur les langages du numérique et de l’intelligence artificielle, elle conçoit des dispositifs qui, bien que dénués d’intelligence propre, engendrent un imaginaire singulier et ouvrent un espace alternatif à nos manières usuelles de concevoir le monde. Par divers protocoles de traduction et de transcodage, qui tissent des liens entre l’art, la science et l’édition, ses œuvres cherchent à établir un contact entre le perceptible et l’imperceptible, faisant émerger de nouvelles formes de narration. Depuis 2005, son travail a été largement diffusé dans des institutions internationales dédiées à l’art contemporain lors d’expositions individuelles et collectives au Canada, aux États-Unis, au Japon et dans de nombreux pays d’Europe (France, Allemagne, Belgique, Espagne, Lituanie, Luxembourg, Pays-Bas, Portugal). En 2014, elle a publié le livre de correspondances photographiques « Elles collectionnent des mondes » aux éditions du Renard. Elle est aussi l’autrice du recueil de poésie spatiale « Le vide de la distance n’est nulle part ailleurs » (2016) et de « Malgré les collines – égarements cartographiques dont vous êtes le héros » (2017), tous deux parus aux éditions sun|sun. Ses œuvres ont remporté plusieurs distinctions, notamment le Prix Jacques de Tonnancour et le Prix d’excellence des Ateliers Roland-Proulx à Montréal en 2007, le Prix des Amis du Fresnoy en 2012 et la mention Révélation livre d’artiste au Salon Multiple Art Days de Paris en 2017. Sa carrière a également été récompensée par le Prix Marguerite Moreau en 2021 et le prestigieux World Omosiroi Award (Osaka, Japon) en 2022, un prix international et interdisciplinaire célébrant l’innovation en matière de connaissance, décerné à des personnes dont les idées et les activités sont inspirantes et révélatrices. véroniquebéland.artSara Bezovšek
Sara Bezovšek (1993) est une artiste en arts visuels axée sur les nouveaux médias, le cinéma expérimental et le design graphique . Sa pratique artistique se caractérise par la réappropriation de matériaux issus de la culture numérique et populaire. À l'aide d'un langage visuel dense et référent, elle puise dans l'imaginaire collectif et construit des récits captivants, à la fois critiques et célébrations des paysages médiatiques en ligne saturés que nous naviguons quotidiennement. Elle a participé à de nombreuses expositions collectives et individuelles, notamment en Slovénie à Aksioma, Kino Šiška, Ravnikar Gallery Space, Osmo/za, DobraVaga, P74, SCCA-Ljubljana, MSUM, MFRU, BIO, Kiblix et IZIS ; en Suisse au Fotomuseum Winterthur ; en Pologne à la Zachęta National Gallery of Art ; en Autriche à viennacontemporary et Angewandte Interdisciplinary Lab ; en Espagne au festival MMMAD et à la Fundación Foto Colectania ; en Allemagne à panke.gallery ; en Suède à NSFW/SVILOVA ; en Italie aux galeries Metronom et Foto Forum ; en Serbie au Danube Dialogues Festival ; et en ligne sur des plateformes telles que Open Systems du Singapore Art Museum, Are You For Real de l'ifa – Institut für Auslandsbeziehungen, Feral File et The Wrong Biennale. Ses projets ont également été présentés sur des plateformes en ligne telles que Do Not Research, Linked Spheres et dans le magazine ETC, entre autres. Elle est basée à Ljubljana, en Slovénie, et est titulaire d'une maîtrise en beaux-arts de l'Académie des beaux-arts et du design de l'Université de Ljubljana. En 2018, elle a reçu le prix Prešeren pour les étudiants et a été nominée pour le prix OHO des jeunes artistes en 2022. Elle a reçu le Grand Prix au Festival du court métrage de Ljubljana (FeKK) en 2021 et le prix Vesna du meilleur film expérimental slovène au Festival du film slovène en 2022. En 2024, elle a reçu une mention spéciale pour son film The Future... Is Just Like You Imagined au Festival du film slovène. Depuis 2023, elle travaille sur un projet pour la plateforme de recherche [permanent beta] de la galerie Fotomuseum Winterthur. Elle fait également partie de l'équipe curatoriale derrière KRES, une série d'expositions lancée en 2023 avec Dorijan Šiško et Lara Mejač et produite par Atol. www.sarabezovsek.comCatherine Boisvenue Ménard
La démarche artistique de Catherine Boisvenue Ménard s’inscrit dans une recherche constante de dialogue entre différentes disciplines, où la peinture sert à la fois de point d’ancrage et de laboratoire d’explorations visuelles et conceptuelles. Si la toile demeure son principal terrain de création, elle aime la confronter à d’autres médiums : la photographie, la vidéo, la performance ou l’installation, afin de multiplier les points de vue possibles et d’enrichir l’expérience sensible du spectateur. Son travail se nourrit de l’observation de la nature, de l’humain, et des transformations silencieuses du quotidien. L’abstraction y cohabite avec la figure, cherchant moins à représenter qu’à suggérer, à toucher du doigt l’indicible qui traverse les existences. Elle explore les effets de matières, la fluidité de la couleur, la trace du geste, mais aussi les interactions possibles entre le corps, la forme et le son dans un espace donné. Pour elle, l’interdisciplinarité apparaît comme une évidence, un moyen de questionner les frontières classiques entre les arts et d’offrir de nouvelles lectures du monde. À travers ce métissage des supports et des langages, elle ambitionne de créer des œuvres ouvertes, poreuses à l’altérité, capables d’éveiller la curiosité, l’émotion, mais aussi la réflexion sur notre époque, nos environnements et notre rapport au sensible. Catherine Boisvenue accomplit un baccalauréat en art visuel et médiatique à l’Université du Québec à Montréal (2015) et une maîtrise en peinture à l’Université Concordia (2021). Elle participe au programme de résidence artistique de Despina à Rio de Janeiro (2017) au Brésil et du Frauenmuseum de Bonn en Allemagne (2022). Elle présente ses créations dans plus d’une vingtaine d’expositions solos et collectives, puis elle réalise son premier solo en centre d’artiste en novembre 2023.Ben Bogart (ils/elles) est un artiste neurodivergent, non binaire et adisciplinaire qui travaille depuis 25 ans avec des processus computationnels génératifs (notamment la modélisation physique, les équations chaotiques, les systèmes de rétroaction, les algorithmes évolutionnaires, la vision par ordinateur et l'apprentissage automatique) et s'inspire des connaissances en sciences naturelles (physique quantique et neurosciences cognitives) au service d'une recherche épistémologique. Ben a produit des processus, des artefacts, des textes, des images et des performances qui ont été présentés dans des galeries, des festivals d'art et des conférences universitaires au Canada, aux États-Unis, au Royaume-Uni, aux Émirats arabes unis, en Australie, en Turquie, en Finlande, en Allemagne, en Irlande, au Brésil, à Hong Kong, en Norvège, en Espagne et en Colombie.
Parmi les expositions notables, citons celles de la Transmediale en 2017, de la Surrey Art Gallery en 2018 et de la Vancouver Art Gallery en 2022. Ils ont été artistes en résidence au Canada au Banff Centre, au New Forms Festival, au Mount Pleasant Community Art Screen, au Deer Lake Park et à l'étranger à Montalvo (États-Unis), à Videotage (Hong Kong) et au Centre d'information quantique de la Sorbonne (France). Leurs recherches et leurs pratiques ont été financées par le Conseil de recherches en sciences humaines du Canada, le British Columbia Arts Council et le Conseil des arts du Canada
Laurent Bouchard, est né en 1952 à Val-Paradis en Abitibi, Québec, Canada. C’est un artiste en arts visuels reconnu et polyvalent qui s’exprime par la peinture, la sculpture, l’installation et la vidéo.Il réside et travaille à Montréal. Détenteur d’un baccalauréat et d’une maîtrise en arts de l’Université du Québec à Montréal (UQAM), il a occupé de 2000 à 2019 un poste comme coordonnateur de la Galerie d’art d’Outremont, une institution publique de renom.
Au fil des années, Laurent Bouchard a su se distinguer par sa participation à plus de vingt expositions solo et pas moins de quatre-vingt-trois expositions collectives à travers le monde, notamment à Montréal, Toronto, Paris, Los Angeles, Boston et Hong Kong. Son travail a été soutenu par plusieurs bourses prestigieuses du Conseil des arts du Canada et du Conseil des arts et des lettres du Québec. Les œuvres de Laurent Bouchard se trouvent dans de nombreuses collections privées et publiques, incluant le Musée du Québec, la Ville de Montréal, le Musée de Joliette, Air Canada, le Cirque du Soleil, l’Université de Toronto, et bien d’autres. Son parcours artistique a également été salué par de nombreux articles dans des revues spécialisées comme Vie des arts, la Revue etc., Vanguard, ainsi que dans des médias écrits tels que Le Devoir, La Presse et The Gazette. Ainsi, l’œuvre de Laurent Bouchard se distingue par une exploration profonde des formes géométriques et de la symbolique qui sous-tend son travail, invitant le spectateur à une réflexion sur l’infini, la réalité et la subjectivité humaine.Xavier Dallet
Xavier Dallet, aka Chan Somethingstar, est un artiste plasticien et net artist, vivant à Paris.
Né le 5 août 1980 à Villeneuve-sur-Lot en France, il passe son enfance au Sénégal, puis son adolescence en Normandie. Il étudie à l'école d'art de Cherbourg ainsi qu'à l'école supérieure d'art du Havre, puis s’installe à Paris, où, pendant une année, il suit une formation à l’école de photographie EFET.
En parallèle de la peinture, il pratique le ready-made en s’inspirant de la mystique des objets africains, ce qui le mène au net art, à travers la création d’un avatar ready-made sur Facebook. Depuis, se consacrant uniquement au net art, il développe en collaboration une pratique d’échange dans les messageries, où il participe pendant cinq ans au projet Baobab Users, échangeant 200 000 images sur Messenger, et 15 000 images en trois ans sur Telegram avec le groupe Perfect Users. Il poste 2 000 vidéos en quatre ans sur TikTok, où il développe une technique de boucle vidéo, image par image, à partir d’un mix de plusieurs vidéos provenant du feed.
Dallet s'intéresse à la censure des images et il étudie la composition grâce à la colonne des albums numeriques.
À l’invitation des Perfect Users, de Noemata, de Michaël Borras et d’Andrés Manniste, il participe, depuis 2017, à la Wrong Biennale.
« Le net est un flux d’images, l’art sur le net est de leur donner un sens. »
Joseph DeLappe
Joseph DeLappe est un artiste/activiste qui travaille dans le domaine de l'électronique et des nouveaux médias depuis 1983. Il est professeur de jeux et de médias tactiques à l'université d'Abertay. Il a développé des œuvres pour des lieux tels que Eyebeam Art and Technology à New York, le musée d'art de Guangdong en Chine et Transitio MX à Mexico, parmi beaucoup d'autres. Ses œuvres et actions créatives ont été largement présentées dans des revues savantes, des livres et dans les médias populaires. Il a reçu une bourse Guggenheim en beaux-arts en 2017. Site web: http://www.delappe.netNegin Ehtesabian (Lichty)
Artiste multidisciplinaire, illustratrice et designer indépendante, Negin Ehtesabian développe une pratique audacieuse qui interroge les liens entre l’identité humaine, la technologie, la nature et l’esthétique.S’appuyant sur un large éventail de techniques expérimentales et de disciplines hybrides — mêlant dessin, design numérique, animation et arts médiatiques —, elle construit une œuvre à la fois conceptuelle, sensorielle et visuellement saisissante.
Ses créations ont été présentées dans de nombreuses expositions majeures à l’échelle internationale, notamment en Allemagne, en Italie, aux États-Unis, au Canada, aux Pays-Bas, au Danemark, au Portugal, en Norvège, en République tchèque, en Slovaquie, en Serbie, en Bulgarie, en Croatie, en Azerbaïdjan, au Japon, aux Émirats arabes unis, à Chypre, en Inde et en Iran.
Formation :
- Baccalauréat en communication visuelle, Université de Téhéran (Faculté des beaux-arts, campus Pardis)
- Animation, University of the West of England (UWE), Bristol – Royaume-Uni
- Art et design médiatiques, Université Bauhaus, Weimar – Allemagne
Nika Fontaine
Nika Fontaine est une artiste franco-canadienne basée à Berlin et dans les montagnes de Valence.
Elle a obtenu son master en peinture à la Kunsthochschule Berlin Weissensee en 2013. Depuis, elle a exposé dans en Europe et en Amérique du Nord. Sa pratique est pluridisciplinaire, centrée sur la peinture et s'étendant à la sculpture, la poésie, la vidéo, l'installation et la performance. En complément de ses activités artistiques, Nika a créé des espaces et des communautés pour les artistes à Berlin avec les studios T-10, et en Espagne avec le centre Aurigin pour les créateurs. Sa passion pour la spiritualité et le mysticisme a nourri le contenu de son travail et constitue la pierre angulaire de la mission d'Aurigin, qui consiste à relier l'art, la spiritualité et la nature. Son engagement artistique et social vont de pair pour inspirer un mode de vie holistique.Katherine Frazer
Katherine Frazer est une artiste dont la pratique mêle peinture numérique et assemblage. Son œuvre évoque la manière dont la technologie déconstruit et recompose l’expérience vécue.
Elle puise son inspiration dans l’ikebana — art floral japonais —, dans des modèles 3D, des photographies saisies sur son iPhone, ainsi que dans son parcours en conception d’interfaces logicielles.
Frazer délaisse les logiciels traditionnels de peinture numérique au profit d’outils tels que Figma et Keynote — des plateformes sur lesquelles elle a elle-même travaillé en tant que designer.
Ses œuvres ont été exposées à Times Square et dans plusieurs lieux majeurs à l’international. Elles ont été intégrées à l’ArtBase de Rhizome, une référence en matière d’art numérique. En 2021, elle a été invitée comme panéliste au prestigieux colloque sur l’esthétique des NFT organisé par le New Museum. Son travail a fait l’objet de publications chez Taschen et Phaidon, qui la consacrent comme l’une des figures pionnières de l’art numérique dans l’écosystème Web3.
Elle est diplômée en design de communication et en interaction humain-machine de la Carnegie Mellon University.
Katherine Frazer vit et travaille à Brooklyn, New York.
Valéry Grancher
Né en 1967, Valéry Grancher est un artiste, théoricien, commissaire d'exposition et conférencier français. Il vit et travaille à Paris et à Hong Kong depuis 2014.
Il s'est d'abord fait connaître au milieu des années 1990 comme l'un des premiers artistes du net (art en ligne) et pour ses « peintures Google ». Cependant, sa pratique artistique est vaste et couvre l'art numérique, la vidéo, la photographie, la peinture, la peinture par intelligence artificielle et les installations en réalité virtuelle. Valéry Grancher est un explorateur. Sa curiosité le pousse à explorer tous les territoires, tels que les différents médias et les nouvelles technologies, pour définir de nouvelles formes et de nouveaux concepts.
En 2014, la collection publique française du Fonds national d'art contemporain, Centre national des arts visuels (FNAC), a acquis ses installations vidéo Géopol (un travelling de 24 heures à l'horizon au pôle Nord) et Tanguntsa (un tournage de 6 heures en Amazonie profonde). Ses productions sont présentes dans de nombreuses collections publiques telles que la Fondation Cartier pour l'art contemporain (Paris), la Maison Européenne de la photographie (Paris), le Musée Carillo Gil (Mexique), le Berkeley Art Museum Pacific Film Archive (Berkeley), le ZKM (Karlsruhe), la Bandjoune Station (Cameroun), le VMAC (Hong Kong) et bien d'autres...
Valéry Grancher a exposé et donné des performances dans des institutions du monde entier, et son travail figure dans de nombreuses collections privées et publiques.
andy heck boyd est né à newburyport massachusetts, il a grandi dans la région seacoast du new hampshire, après le lycée il a étudié la télédiffusion et la production vidéo au new england institute of arts and communications à boston en 2000-2001 et a étudié la réalisation de films au rockport college dans le maine 2001, a eu des expositions solo à la buoy gallery à kittery maine (2014, 2019) il vit et travaille actuellement dans le kentucky avec sa femme l'artiste et musicienne kasper melted
Julie Hétu est écrivaine, scénariste et artiste multidisciplinaire. Détentrice d’un doctorat de l’Université Concordia (Montréal) en Arts, Lettres et Anthropologie sur l’environnement acoustique des grottes ornées du Paléolithique, ses recherches l’auront amenée sur la voie d’une grammaire symbolique à la préhistoire et ouverte à une approche archéologique de la fiction.
Faith Holland
Faith Holland est une artiste, commissaire d'exposition, critique et éducatrice dont la pratique multimédia se concentre sur le genre, l'intimité et la technologie. Dans des œuvres qui exagèrent nos relations physiques et incarnées avec les technologies, Holland utilise à parts égales humour et tendresse dans ses sculptures, performances, vidéos, gifs animés et œuvres d'art numérique.
Elle a exposé dans des lieux tels que le Whitney Museum of American Art (New York), le NRW Forum (Düsseldorf), le Fotografisk Center (Copenhague), le Boulder Museum of Contemporary Art (Boulder), Human Resources (Los Angeles) et la DAM Gallery (Berlin). Son travail a fait l'objet d'articles dans Artforum, The New York Times, The New Yorker, The Sunday Times UK, Elephant, Hyperallergic, Broadly et The Observer. Elle a été finaliste de la bourse NYFA dans la catégorie art numérique/électronique, artiste en résidence au Jamaica Center for Arts and Learning et à Harvestworks, et finaliste du prix Post-Photography Prototyping du Fotomuseum Winterthur.
Elle est lauréate d'une bourse 2021 du New York State Council on the Arts. Elle a présenté des expositions individuelles avec TRANSFER (Miami), L'Unique (Caen, France) et Microscope Gallery (New York). Elle est représentée par Microscope Gallery.
Hildegard Holland Watter
Hildegard Holland Watter est une jeune artiste de la relève qui travaille à travers l'art performance, le dessin et l'art d'installation. Elle a participé dans l'installation artistique Hard/Soft de Faith Holland à l'exposition Spring/Break à New York en 2020 et elle a produit une vidéo-performance pour la version virtuelle de l'exposition Vicarious Touching à la galerie TRANSFER. Elle a également exposé ses oeuvres à la galerie De:Formal au Mozilla Hubs, à galeria juniin à Guayas, en Équateur, et l'exposition virtuelle Wake Windows à MacKenzie Art Gallery.
Renata Janiszewska
Renata Janiszewska peint sur une toile électronique. Son travail démontre comment l’univers humain organique, l’histoire de l’art et le domaine de la machine technologique fusionnent pour créer une nouvelle forme. Dans ses œuvres en mouvement (images animées?), des éléments narratifs disparates sont mariés à la fois les uns aux autres, et à ses partitions musicales originales. Elle est un membre actif du groupe de techspressionisme. Ses œuvres traitent du hasard, de l’intoxication, de la bio-dégradation et du féminisme. Janiszewska vit à Lion’s Head, Canada. Twitter Instagram Vimeo channelDina Kelberman
Le travail de Dina Kelberman est un croisement unique entre la conservation, l'observation et l'engagement ludique avec le quotidien. À travers son exploration des matériaux numériques et quotidiens, elle recontextualise le familier, mettant en valeur la beauté souvent négligée. Les projets d'accumulation de Kelberman, tels que son œuvre la plus connue, I'm Google, témoignent d'une attention presque obsessionnelle pour les motifs présents dans le monde, reliant des images apparemment sans rapport entre elles dans un flux d'associations visuelles. Son approche brouille les frontières entre l'art et la conservation, invitant le public à réfléchir au caractère aléatoire et à l'interconnexion de la vie quotidienne et de la sphère numérique. Elle a réalisé des œuvres commandées à grande échelle pour le New Museum, le Marina Abramovic Institute et le Fotomuseum Winterthur, entre autres, et expose à l'échelle internationale. Son travail a fait l'objet d'articles dans le New York Times, Art21, NPR, des livres sur la théorie de l'art et des manuels scolaires. Elle est actuellement classée 9e au monde pour le nombre de lignes dans Tetris pour la NES."Mark Klink fut et a eu une multitude d'emplois et d'activités: Il a balayé des sols, travaillé dans une usine, a été un athlète, un petit fonctionnaire, un sauveteur, un programmeur informatique et un imprimeur dans la tradition du métier. Pendant vingt ans, il a enseigné l'informatique à des enfants et à d'autres éducateurs. Mais ce qu'il préfère (hormis la famille), c'est faire des images insolites".
Patrick Litchy
Patrick Lichty est un artiste aux multiples facettes, connu pour son travail dans divers médias technologiques. Né à Akron, dans l'Ohio, en 1962. Sa carrière s'étend sur plus de trois décennies, au cours desquelles il a été reconnu en tant qu'artiste médiatique, écrivain, conservateur, concepteur et éducateur. La pratique artistique de Lichty explore l'impact des médias et de la technologie sur la société. Il s'intéresse à la réalité augmentée (AR), à la réalité virtuelle (VR), à l'art génératif et aux télécommunications, ainsi qu'au dessin machine. Son travail examine de manière critique la façon dont les médias façonnent les perceptions humaines de la réalité. Il a bénéficié d'une bourse CalArts/Herb Alpert et a exposé à la Biennale du Whitney.Jess MacCormack
Jess MacCormack est un artiste queer et fou qui travaille à Vancouver sur les territoires ancestraux non cédés des Nations xʷməθkʷəy̓əm (Musqueam), Sḵwx̱wú7mesh (Squamish), et sə̓lílwətaʔɬ (Tsleil-Waututh). La pratique de Jess MacCormack a pour but d’explorer et d’exprimer des liens entre la violence institutionnelle et la réalité sociopolitique des traumatismes personnels. Travaillant avec les communautés et les personnes touchées par la stigmatisation et l’oppression, ils utilisent des plates-formes culturelles et des réseaux de distribution pour faciliter les collaborations qui positionnent l’art en tant qu’outil permettant de produire un pouvoir personnel et politique. Le travail numérique de Jess MacCormack a été partagé sur diverses plates-formes en ligne, comme Artforum International et Hyperallergic. Leurs animations ont été projetées à l’étranger dans des festivals tels que le Festival international d’animation d’Ottawa, le Festival de films transgenres Transcreen d’Amsterdam, le Festival de films transgenres MIX-26 de New York, le Festival de films imaginatifs, Inside Out Festival de films et videos (Toronto), Transgender Film Festival, et Mix Brazil Festival du film sur la diversité sexuelle (São Paulo, Rio de Janeiro, Brasilia, BR). Ils détiennent une maîtrise en art public et nouveau stratégies artistiques de l'Université Bauhaus (2008) et ont été professeur adjoint en arts plastiques à l'Université Concordia (2010-2013). Jess est actuellement professeur chargé de cours à Emily Carr University of Art + Design et et travaille à l'obtention de son doctorat en art contemporain à Université Simon Fraser.Je crée de l’art à l'intersection du physique et du numérique. Je vois internet non seulement comme un outil, mais aussi comme un espace clairement disponible pour la création. Je constate que tout l'art pertinent est en quelque sorte lié à l'unité de traitement centrale, à l'architecture de réseau et à la culture numérique. Je crée avec un dialogue que je construis en sélectionnant des images des contextes numériques aléatoires et en travaillant avec ces images maintenant latentes, comme s'il s'agissait de points de pigments discrets, de lesquels je construis de nouveaux paysages de processus de pensée.
Ce que je fais sur internet me ressent comme je me ressens quand je peins en atelier. Je rencontre la plupart des mêmes problématiques conceptuellement et sur toile, et j'obtiens les mêmes résultats, donc je n'ai jamais séparé les approches. Dans la masse d'informations à laquelle je suis exposé quotidiennement, toutes les images que je vois finissent par avoir la même valeur perceptuelle. C'est de l'expérience de ce phénomène que je crée mes tableaux. Je vis dans le vacarme d'internet. Si toutes ces images étaient du son, mes oeuvres seraient du bruit blanc.. Les créations de Manniste ont été présentées dans de nombreuses expositions individuelles et collectives au Canada et à l’international, notamment à Montréal, Québec, New York, Brisbane et en Italie. Elles figurent dans plusieurs collections publiques, dont celles du Musée d’art contemporain de Montréal, de Bibliothèque et Archives Canada, de la Banque d’œuvres du Conseil des Arts du Canada, et de Rhizome ArtBase (New York). En 2006, il a reçu le Drunken Boat Pan Literary Award à New York pour son art Web, une distinction qui souligne l’originalité et l’impact de sa pratique dans le domaine de l’art numérique.Mikelle Männiste est une artiste multidisciplinaire et réalisatrice en animation basée à Montréal, Canada. Elle tient un Baccalauréat en Arts Plastiques de l'université Concordia, complété en 2018 et complète présentement un Baccalauréat en cinéma et animation. Männiste crée ses oeuvres à travers plusieurs médiums incluant peinture, l’art numérique et en animation 2D et 3D.
Alessandro Mangiarotti
Architecte, designer, peintre, photographe, vidéaste, poète, voyageur du monde et pour toujours un chercheur dans l'âme, Alessandro Mangiarotti a toujours cherché à renverser le statu quo, se réinventer et inspirer les autres par sa créativité infatigable.
Alessandro Mangiarotti a toujours vécu de son art, et ses œuvres font partie de collections privées en Italie, Suisse, Allemagne, France, Japon, Australie, États-Unis et Canada.Lynn Millette
Il arrive que la vie se déroule entre des événements où il est possible d'interpréter de nombreuses réalités. Des fantasmes surgissent quotidiennement dans nos expériences. Les illusions des réseaux électroniques et la culture du jeu vidéo, rongent peu à peu nos systèmes de croyances. Il y a également la manipulation du langage au coeur de la politique actuelle qui confond notre perception de la vérité. J’exprime ce que je perçois comme un mélange de réalité et de fantaisie et la place que les technologies de l'information et de la communication ont dans le changement de la perception de la réalité.
Lynn Millette travaille avec la peinture et les médias électroniques. Elle a une compréhension détaillée en matière de culture, notamment en technologie, philosophie, psychologie, littérature et sciences humaines. Mme Millette a présenté plusieurs expositions solos, plus récemment, Road Trip, à la Maison de la culture Janine-Sutto (Montréal) et Les Fenêtres dans l’eau, à celle de Notre-Dame-de-Grâce (Montréal). Les expositions de groupe récentes incluent, Je Délire, la 6ième biennale Wrong, L’art n'était qu'un substitut pour Internet, Epicentre, Valence, Espagne, l’exposition principale de la 4e Wrong Biennale et Uncommon à la John B. Aird Gallery (Toronto). Website: lynnmillette.rsight.netKatherine Melançon
La pratique de Katherine cherche à faire voir et vivre l’agentivité du vivant afin de transformer notre relation au vivant non-humain. Son travail prend la forme d’installations vivantes connectées, de tapisseries augmentées, d’images imprimées et en mouvement, d’objets mêlant des techniques traditionnelles, obsolètes et émergentes - collaborant souvent avec d’autres humains et des êtres vivants non-humains. Le point de départ des œuvres est souvent un lieu et la «scanographie» de ses végétaux créant ainsi de «nouvelles semences» ensuite replantées dans divers matériaux, explorant la fluidité des images entre des sols physiques et numériques.
Katherine a obtenu une maîtrise en beaux-arts à la Central Saint Martins de Londres, Royaume-Uni, et un baccalauréat en médias interactifs de l’UQAM, Montréal, Canada. Son travail a notamment été exposé au Canada au Musée d’art de Joliette (2023), à la Fondation Grantham pour l’art et l’environnement (2022), à la galerie Patel-Brown (2022), à la Fondation Phi (2019) et en Europe au Musée Max Ernst (Cologne 2023), à la Biennale de l’image tangible et la Biennale NovaXX (Paris 2023 et 2021) et à la galerie Arcadia Missa (Londres 2011). En 2021, elle reçoit le prix Galerie Charlot lors de la Biennale NovaXX et en 2022, elle est nommée sur la liste préliminaire du prix Sobey pour l’art contemporain canadien. Elle collabore avec la galerie Patel-Brown au Canada.Petra Mueller
Photographie et algorithmes, livres. A travaillé sur le projet Last Film Search à la National Film and Sound Archive of Australia. A enseigné « Les femmes et la technologie » à l'université Concordia. Ses œuvres font partie des collections publiques suivantes : Simon Fraser University, Tate Library and Archive Tate Britain, Collection des Photographes, Bibliothèque nationale de France.
Nico
Nico Enos (1998 – ), ex-artiste, ex-graphiste, ex-accro à Internet, originaire de Haubush, Hawaï. Autrefois adepte du bus quotidien, leur ancrage les conduit aujourd’hui si profondément dans la Terre que plus aucune route ne peut les atteindre.
Chaque jour, Nico consacre huit heures à arracher les mauvaises herbes à la main — un geste répétitif et physique, empreint de l’expérience même du déracinement. Dans cette action presque primitive, se dessine une métaphore vivante de leur parcours personnel et créatif : une quête de stabilité dans l’effondrement, un dialogue avec la matière brute.
Parallèlement, l’artiste compile des images — photos, croquis, fragments visuels — tissant, par ces accumulations, des récits souterrains en quête de visibilité. Ce travail discret devient un terrain de recherche, un lieu de révélation : ce que l’on ne voit pas, mais que l’on ressent profondément.Elisabeth Nicula
Elisabeth Nicula est une artiste et écrivaine basée à San Francisco. Ses essais ont été publiés dans Momus, The Back Room de Small Press Traffic, Open Space du SFMOMA, New Life Quarterly Magazine, PAPER Magazine, et ailleurs.Alexander Pilis est né à Rio de Janeiro, au Brésil. Il vit a Toronto et travaille actuellement à Montréal et à São Paulo. Il est chercheur en architecture in-disciplinée, artiste et commissaire, et travaille sous l’égide du Parallaxe architectural, une méthodologie qui met à mal la vision comme unique moyen d’observer la réalité.
De plus, Pilis est l’instigateur d’un projet multimédia qui explore des enjeux soulevés par « l’architecte aveugle », figure critique de la modernisation de la vision et de l’effondrement de la profondeur de champ. Pilis a également fondé et dirigé Archimemoria et Parallaxe architectural, organismes pour l’architecture sans but lucratif, l’art, la perception, l’exposition et l’édition. Il a auparavant enseigné au département de maîtrise en beaux-arts de l'Université Concordia, des départements d'architecture et des beaux-arts de l'Université de Toronto, et a été directeur du programme Global Architecture São Paulo à la John H. Daniels, Pilis a également enseigné au programme de Master Metropolis en architecture et culture urbaine – Universitat Politècnica de Barcelona, Universitat Pompeu Fabre, Ramon LLul University Barcelona and Escola da Cidade São Paulo. Pilis a également enseigné au programme de Master Metropolis en architecture et culture urbaine à Barcelone. Pilis a exposé, enseigné, donné des conférences, animé des ateliers et publié à l'échelle internationale. Il a exposé dans diverses Biennales d'art/architecture, Pinacothèque de São Paulo, Fondation Tapies de Barcelone, IFA Stuttgart, Tate Modern de Londres, Musée contemporain de São Paulo, Power Plant Toronto, Place Ville Marie Observatoire 360 et Galerie Joyce Yahouda. Alexander a été invité en 1984 par Lina Bo Bardi à organiser / organiser l'exposition pour l'ouverture publique inaugurale du SESC da Pompéia en 1986, São Paulo Brésil. http://alexanderpilis.com/Bianca Shonee Arroyo-Kreimes
Bianca Shonee Arroyo-Kreimes est une artiste multidisciplinaire canado-costaricienne établie à Montréal. Elle évolue entre les outils et les processus numériques - y compris les logiciels 3D, l'impression numérique, la vidéo multicanal et les dispositifs narratifs - sa pratique se matérialise sous diverses formes, allant des installations interactives et des impressions numériques à la sculpture et à la réalité augmentée. Dans ces œuvres, les futurs dystopiques se mêlent à la science-fiction et au folklore latino-américain. À travers ses installations, Arroyo-Kreimes explore les prémisses de la fiction spéculative comme un moyen d'examiner et d'incarner la relation complexe et souvent contradictoire de l'humanité avec le monde naturel. Son travail a été exposé dans plusieurs lieux, tels que l'International Symposium on Electronic Art (ISEA) à Brisbane, DANAE à Paris, la William Morris Gallery à Londres, PRIOR Art Space à Barcelone, la MacKenzie Art Gallery à Regina, la Whippersnapper Gallery à Toronto et OPTICA : centre d'art contemporain à Montréal. Parmi les prix qu'elle a reçus récemment, citons le Grantham Foundation's Visual Artist's Prize, le RBC Bank's Emerging Artist Grant et le EQ Bank's 2021. Emerging Digital Artists Award.Jan Swinburne
La pratique multidisciplinaire de Jan Swinburne recoupe les images, la sculpture et l'art expérimental de l'image en mouvement en deux courants : Les installations orientées vers les galeries et les formes expérimentales basées sur le temps. Sa pratique se caractérise par une prédilection pour le processus, le démontage des choses et la réinvention de leur expression. Ses thèmes récurrents sont l'image sonore, la parole en tant que paysage et la dégénérescence des images et des sons en de nouvelles formes.
Swinburne a exposé et projeté ses œuvres à l'échelle internationale. Elle a récemment reçu une commande pour le mur vidéo unique de 150 Media Stream, à Chicago. D'autres expositions et projections sont à noter : Greenwich England (Stephen Lawrence Gallery), New York City, Brooklyn (Brooklyn Art Museum), (Experi-MENTAL Festival 6), New Jersey (Filmideo/Index Art Centre), South Hampton (TECHSPRESSIONISM : Digital & Beyond), Washington DC (RhizomeDC), Croatie ( fu:bar 2k23) et au Canada (MUFF, Vector, Art On The Screens, Trinity Square Video, Photophobia, Pleasure Dome TNW tour, Long Winter et bien d'autres). Ses œuvres sonores ont été publiées dans The Wire Magazine et sur le label Alrealon Musique. Swinburne travaille et vit à Toronto, au Canada.Systaime
Artiste du multimédia et de l’Internet, Michaël Borras AKA Systaime n’a cessé de disséquer notre meilleur des mondes numériques depuis la fin des années 1990. Ses oeuvres se distinguent par leur esthétique pop, sinon trash, et de constantes mises à jour technologiques en lien avec les nouveaux usages des réseaux sociaux ; qu’il s’agisse d’une pratique assidue du collage audiovisuel, de l’animation au format GIF ou encore des outils que nous offrent désormais les intelligences artificielles. Systaime s’est distingué, à la fois comme artiste et comme curateur, dans de nombreuses institutions et manifestations internationales, dont le Whitney Museum of American Art, le centre national d’art et de culture Georges-Pompidou, le musée d’art contemporain de Caracas, l’Electromuseum de Moscou ou le Festival d’art digital d’Athènes. Artista multimedia e internet Michaël Borras, también conocido como Systaime, ha continuado analizando nuestro nuevo y valiente mundo digital desde finales de la década de 1990. Sus obras se distinguen por su estética pop, si no trash, y sus constantes actualizaciones tecnológicas vinculadas a los nuevos usos de las redes sociales, ya sea mediante la práctica diligente del collage audiovisual, la animación en formato GIF o incluso las herramientas que la inteligencia artificial nos ofrece ahora. Systaime se ha distinguido, tanto como artista como curador, en numerosas instituciones y eventos internacionales, como el Museo Whitney de Arte Americano, el Centro Nacional de Arte y Cultura Georges-Pompidou, el Museo de Arte Contemporáneo de Caracas, el Electromuseum de Moscú o el Festival de Arte Digital de Atenas.Céline B La Terreur
Céline B. La Terreur aime les choses qui brillent : les voitures, les chaussures, le cristal, les diamants. Elle aime aussi les squelettes, les cheveux morts et les dents arrachées. Elle aime tout ce qui est crémeux et doux mais également les choses qui font beaucoup de bruit comme les voitures (rouges) et les guitares électriques. Les œuvres de Céline B. La Terreur ont été présentées pour la première fois aux « Foufounes Électriques » en 1998 et depuis, elle tente désespérément d’entrer en symbiose mystique avec sa mentor Joyce Yahouda, femme qu’elle estime sublimement sublime en tout. Vous la trouverez sur l’internet au www.laterreur.com.Cynthia Lund Torroll
Je ne me souviens pas d'une époque où je ne dessinais pas ou ne créais pas. C'est une pratique quotidienne et une nécessité pour moi. À cause d'une agoraphobie paralysante, j'ai quitté l'université, donc tout ce que j'ai fait est soit autodidacte, soit appris sur le tas. J'ai passé 45 ans dans le monde de l'entreprise américain comme dessinateur publicitaire, tout en poursuivant mes propres visions. J'ai toujours été fasciné par l'état humain – cette étrange dualité d'être à la fois physique et éphémère. C'est ma principale inspiration et mon obsession. Depuis le lycée, la plupart de mes œuvres sont réalisées au crayon. Aujourd'hui, à près de 70 ans, j'expérimente le collage, la vidéo et d'autres médias, mais, parallèlement à tout cela, je continue à dessiner. Je vous présente mon dernier dessin au crayon, . «Casque pour les moments difficiles .»Ne en France, de nationalite canadienne, Shaoul Y passe une partie de sa vie entre l'ltalie, le Bresil, le Canada et I' Angleterre ou ii fait des etudes d'architecture d'interieur, avant d'adopter le Bresil comme son pays de residence
Depuis son plus jeune age, Shaoul Y cree des oouvres d'art, dont le dessin qu'il affectionne plus particulierement . Plus tard, son influence se traduit dans le design d'espaces d'interieurs auxquels ii incorpore des meubles creer de toutes pieces. Recemment, Shaoul Y decide de dedier exclusivement son temps a la creation du dessin numerique. Son travail est un rafraichissant melange de personages qui evoluent dans les jeux de la seduction, du voyeurisme, de l'identite et de la vulnerabilite, aux quelques touches d'humour et de legerete. Ses oouvres sont inspirees des interactions quotidiennes de la vie , repensees dans une fonction narrative (captee au moment cle). Sa signature, le Soleil rond, les oiseaux et les avions, accompagnent chacune de ses oouvres et temoignent d'une vie dons le mouvement. Nous retrouvons une partie de ses pieces dans des collections privees du Bresil, Canada , St-Martin et en Suisse.Kerim Yildiz
Kerimbonia est le pseudonyme artistique de Kerim Yildiz, un artiste multidisciplinaire et technologue créatif basé à Montréal, dont la pratique englobe le photoréalisme généré par l'IA, la modélisation 3D, l'animation, le motion design et la performance visuelle en direct. Fort de plus de deux décennies d'expérience en design, animation et création de visuels pour des festivals et concerts internationaux ainsi que de VJing pour des événements de musique en direct, Kerimbonia allie le technique au poétique pour créer des récits surréalistes, humoristiques et hyper-détaillés qui questionnent l'identité et la culture à l'ère algorithmique. En plus de ses collaborations avec des clients de renom tels que Warner Bros., le Cirque du Soleil et de grands artistes en tournée, Kerimbonia possède une vaste expérience en tant qu'artiste technique et consultant 3D pour des artistes visuels, ayant contribué à des dizaines de projets lauréats dans le cadre du programme « 1 % pour l'intégration des arts à l'architecture » à travers le Québec et le Canada. Sa pratique, qui puise dans des influences turques, canadiennes et québécoises, se distingue par un engagement envers le détail, l'humour et l'expérimentation, invitant le public à explorer les contradictions de la vie contemporaine et la chaleur singulière qui se révèle dans les espaces numériques.Laurent Bouchard
De 2000 à 2019 Laurent Bouchard dirige la Galerie d’art d’Outremont pour la ville de Montréal.Laurent Bouchard est un artiste détenant un baccalauréat en art visuel et
une maîtrise de l’UQAM. Il participe à plus de 100 expositions, ce qui
permet à ses œuvres de faire partie de plusieurs collections privées et
publiques au Canada et aux États-Unis, en Europe et à Hong Kong. Ses
expositions ont été couvertes par de nombreux articles.
Attentif aux détails, son œuvre reflète l’humour à travers un amalgame de
figures, de combinaisons inattendues de matériaux glanés et de références
culturelles insolites.
Il est récipiendaire de plusieurs prestigieuses bourses du Québec et du
Canada.
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Andres Manniste
Andres Manniste est un artiste interdisciplinaire dont la pratique, ancrée dans l’art numérique depuis 1993, explore l’art Web, les environnements virtuels et les réseaux numériques. Il s’intéresse particulièrement aux possibilités de connexion et d’interaction qu’ils offrent, ainsi qu’aux dynamiques de circulation et d’échange qui les traversent.
Figure active de l’art numérique en ligne, il a participé à la plus grande biennale numérique, The Wrong, en concevant plusieurs pavillons en tant que commissaire : Peregrination.info (2019), Art was only a substitute for the Internet (2021) et I Rave (2023). Depuis 1992, il est également actif en tant que commissaire. Il a cofondé des biennales au Collège Dawson (Montréal) et organisé des expositions d’envergure, dont Trade/Gift/Purchase: Artists Collect (2015). Parallèlement, Manniste développe une pratique en peinture, gravure et arts médiatiques. Sa production, inspirée par les images médiatisées, interroge la matérialité de l’information ainsi que les effets des technologies sur notre regard et nos modes de vie. Son travail met en évidence l’influence des technologies sur notre perception, nos comportements et notre rapport au monde, en explorant les transformations qu’elles opèrent dans nos modes de communication, de pensée et d’expérience.![]()
Joyce Yahouda
Depuis près de quatre décennies, Joyce Yahouda se consacre à promouvoir les carrières d’artistes, la plupart canadiens, aussi bien ceux de la relève que ceux déjà établis, de tous genres et de toutes provenances. À partir de ses galeries, la galerie J. Yahouda Meir et la Galerie Joyce Yahouda, ainsi que par son travail de commissaire indépendante, elle a présenté un éventail dynamique d'expositions engageantes, souvent hors normes, et traitant de la condition humaine. Cultiver une pensée intuitive, créative, voire latérale, et sortir des sentiers battus sont pour Joyce les éléments moteurs des projets qu’elle porte. Son intérêt pour l’art numérique ne date pas d’hier. Déjà en mars 2011, à sa galerie, elle présentait un programme d’art en ligne commissariée par Perry Bard, une artiste et commissaire canadienne établie à New York qui explore l’art Web et dont les vidéos et installations ont été présentées au Guggenheim et au MOMA. Cette exposition, «La vie sur écran», abordait les possibilités du Web, du téléchargement et de la mise en ligne. Elles traitaient également de la culture en réseau et des femmes artistes présentent sur la toile. Depuis cette exposition, elle a participé à plusieurs projets collaboratifs de commissariat qui accordent une grande place au numérique. Telle que la double exposition «Transmission et «ReTransmission» (2021) où l’emploi par les artistes de codes QR renvoyaient à des contenus vidéo ou audio en ligne.